Bon, je ne vous ferai pas l'article de l'Espagne, c'était ennuyeux à mourir - forcément, ce n'était que kilomètre après kilomètre d'autoroute et les endroits qu'on avait sélectionnés pour la nuit, ben, décevant pour le moins... Par exemple, la première nuit, on avait réservé un hotel dans le Delta de l'Ebre (en dessous de Barcelone, près de Tortosa, 820km au sud de St-Etienne, on s'était dit que ça faisait une distance raisonnable pour le premier jour), et bien, quand on est arrivé près du delta, on s'est trouvé dans une espèce de friche industrielle, nommée l'Altea (en friche et industriel, les deux, si si) qui faisait limite peur, même au stade de fatigue qui était le nôtre. Un peu plus loin, on a finalement trouvé notre hôtel dans le mais c'était fermé!! (à 8.30 à peine, et personne ne décrochait le téléphone)... enfin, on a cherché ailleurs, et on a finalement trouvé un petit hôtel plus sympa et moins cher, en bref, la fin de la soirée s'est trouvée être beaucoup plus relaxante que prévu. 

Photo de droite : Paul occupé à boire le petit vin local (à 17° quand même), bon, mais un peu fort, il a pas pu finir la bouteille (inutile de dire que le remord a hanté ses nuits par la suite).

 

Pour le deuxième jour, on avait prévu de descendre jusqu'à Alicante, l'idée étant de profiter de la traversée de l'Espagne pour faire un petit peu de tourisme quand même. En même temps, vous devez vous dire que c'était bizarre comme idée, vu comme on était pressés d'arriver au Maroc? Ben, maintenant, nous aussi, on se dit que c'était une idée bizarre... J'avais lu qu'Alicante c'était sympa, plein de vie, avec une ambiance très typique de l'Espagne. On avait réservé dans un Formule 1, dans une zone commerciale assez horrible, mais, bon, fallait limiter les frais -- et on pensait qu'il y aurait un parking fermé (ce qui, avec un 4x4 rempli jusqu'au toit, semblait une bonne idée), ben, en fait de parking fermé, il n'y avait pas de portail, et il s'est trouvé qu'en plus l'endroit craignait... mais on nous a permis de nous garer devant la vitrine de la réception, pour que le réceptionniste jette un oeil de temps en temps... Sinon, sur Alicante, pas grand chose à dire, on a pris un taxi pour aller en ville, on cherchait un bar à Tapas, on avait acheté le Lonely Planet de l'Espagne avant de partir - et bien tous les endroits sympas qu'ils indiquaient étaient fermés... quant à l'ambiance festive, euh... ça non plus, on n'a pas trouvé.

   
Altea: vue du haut de l'avenue principale

Altea: une rue du vieux pueblo

La bonne surprise de cette deuxième journée: Altea. Une petite ville relax du bord de mer, paradis des surfers. L'Espagne telle qu'on l'avait rêvée. Des petites maisons blanches longeant de petites rues calmes baignées de soleil, pas de touristes en vue (ni piège à). Une pause très agréable dans une morne journée d'autoroute. On a même trouvé le Coyote Bar , un endroit très sympa pour prendre une bière, un Martini et un sandwich avant de repartir... où on a même fait connaissance de Mattias, jeune Alemand qui travaillait là-bas (en plus, avantage, non-négligeable, il parlait anglais). Bref, ça nous a tellement plus qu'on est repassés sur le chemin du retour lui faire coucou. Si vous passez par là, arrêtez-vous à Altea, ça en vaut la peine.

en train de siroter nos verres sur la terrasse du Coyote Bar

Cette pancarte (à gauche) dit en gros : "Ô toi, visiteur qui parcours le globe à la recherche de ses merveilles, au sommet de cette rue se trouve le joyau d'Altea, une petite lace de laquelle tu pourras contempler une vision du paradis. Alors même si tu es fatigué, cela en vaut la peine." (la traduction est grossière - désolée, mon espagnol est un peu rouillé, mais grosso modo, c'est ça).

A droite :  un tableau exposé au Coyote Bar, car en plus d'être un super endroit, il faisait aussi de galerie d'Art.

 

Le troisième jour, on a conduit les 600 km qui nous séparaient encore d'Algeciras, d'où on devait prendre le ferry pour Ceuta (enclave espagnole au Maroc) le lendemain matin. On en avait entendu de belles sur cette ville de passage, avec un port industriel, qui craignait, etc. et puis, finalement, ça a été une bonne surprise.  Il y a certainement des endroits à éviter (comme le port), mais dans la mesure où on reste dans le centre, c'est un endroit plutôt agréable (surtout si votre hôtel a un garage pour la voiture). On a même trouvé un petit restaurant qui faisait les meilleures tapas et brochettes d'agneau! Que demander de plus?

une vision de l'Andalousie

Plaza Alta, Algeciras

to be  continued - next episode: crossing the border

 

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